Le doigt à ressaut à Genève (Suisse)

Le doigt à ressaut correspond à une altération au niveau du tendon fléchisseur qui s’épaissit localement. Cet épaississement, lorsqu’il devient trop important empêche le tendon de coulisser librement dans la gaine qui l’entoure.

Ce phénomène entraîne l’apparition de douleurs mais surtout d’un blocage, généralement en flexion du doigt.

Ce blocage peut se lever spontanément par une extension active du doigt, qui va permettre d’étirer les fibres et donc de faire rentrer le tendon dans sa gaine. Parfois, le blocage est tel, qu’il nécessite le déblocage du doigt à l’aide de l’autre main.

Quel que soit le degré d’atteinte, le doigt à ressaut représente une gêne fonctionnelle non négligeable dans la vie de tous les jours.

La consultation

L’examen clinique permettra de localiser le renflement et de déterminer son impact sur la mécanique du doigt.

Généralement, l’atteinte n’est pas isolée et il est fréquent de retrouver des nodules tendineux sur plusieurs doigts. Seuls les doigts symptomatiques (c’est à dire douloureux ou gênants) sont opérés. Il est préférable de pouvoir provoquer le blocage lors de la consultation avec le chirurgien, ce qui lui permettra de s’assurer par la suite, lors de l’intervention, de la libération complète et suffisante du tendon.

L’intervention

Le traitement chirurgical d’un doigt à ressaut se pratique sous anesthésie locale.

Une petite incision est réalisée dans la paume de la main. L’intervention consiste à sectionner une partie de la gaine tendineuse au niveau de la zone de renforcement appelée poulie. Cette section permet au tendon et à son renflement de coulisser librement. L’anesthésie locale permet de contrôler au cours de l’intervention la mobilisation active du tendon et de s’assurer de sa libération complète.

Les suites post-opératoires

Les résultats sont immédiats avec une disparition complète des blocages.

Des petites douleurs au niveau du site opératoire peuvent persister quelques jours.

L’usage de la main est autorisé dés la fin de l’intervention mais il est conseillé de ne pas porter de poids durant 3 à 4 semaines, le temps de la cicatrisation.