Gynécomastie à Genève (Suisse)

Si la chirurgie du sein est particulièrement associée à la femme, il ne faut pas oublier que l’homme possède lui aussi une glande mammaire mais que celle-ci est hypotrophique.

Cette glande, sous les effets hormonaux masculins apparus lors de la puberté, est inhibée et n’évolue pas, contrairement au processus de développement chez la femme.

La présence de ces glandes mammaires explique que le cancer du sein peut aussi toucher l’homme, même s’il est rare, et que ses seins peuvent se développer.

La gynécomastie est donc la présence d’une glande mammaire hypertrophique chez l’homme qui peut entraîner de nombreux complexes et une gène vestimentaire importante.

La consultation

Particulièrement importante, la première consultation permettra au Chirurgien de recueillir différents renseignements cliniques sur l’état général du patient, la présence de certains symptômes ou encore sur les variations pondérales survenues au cours des précédentes années.

Elle lui permet donc de distinguer la gynécomastie « vraie » avec un développement de la glande mammaire de l’adipomastie, qui elle, est l’accumulation graisseuse pré-pectorale, souvent secondaire à une forte prise de poids.

Il est important de bien différencier la gynécomastie de l’adipomastie car le traitement chirurgical n’est pas le même.

Un bilan sera prescrit par le chirurgien afin de confirmer la gynécomastie et d’en écarter les différentes causes possibles.

En effet, si une cause est trouvée, il faudra d’abord la traiter, puis intervenir chirurgicalement si la gynécomastie persiste après traitement.

Toutefois, le développement mammaire est souvent sans origine connue : ce phénomène est appelé gynécomastie idiopathique.

L’intervention

L’adipomastie comme la gynécomastie sont des interventions chirurgicales se déroulant sous anesthésie générale.

L’adipomastie se traite par liposuccion.

La graisse est aspirée à l’aide d’une canule introduite par de toutes petites incisions cutanées qui se trouvent dans des zones peu visibles ou dans les plis naturels de la peau.

La gynécomastie nécessitera un geste chirurgical plus important au niveau de la glande : une résection glandulaire est inévitable et laissera une discrète cicatrice au niveau péri-aréolaire inférieur.

Cette technique chirurgicale peut être associée à une liposuccion en fonction des besoins.

Les suites post-opératoires

L’intervention nécessite une hospitalisation d’une nuit, mais peut se pratiquer en fonction de l’importance du geste chirurgical, en ambulatoire.

Le port d’un vêtement de contention 24h/24, en post-opératoire, est indispensable pendant deux à trois semaines en moyenne afin de limiter le développement des œdèmes.

Un repos strict est nécessaire les quinze premiers jours post-opératoires.

La reprise de l’activité professionnelle et sportive sera adaptée et déterminée avec le chirurgien.